jeudi 31 octobre 2013

Leçon du Jeudì 31 Octobre

Nous avons écouté  France, rien ne va plus... ta jeunesse est à la rue?
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4727486 

avec prises des notes:



PÉRIPHÉRIQUE -> tangenziale
BARER VOUS ! -> Andatevene !

DÉMARRER -> indietreggiare
VIVRE PLUS LONGTEMPS -> longévité
TENIR UN BLOGUE -> tenere un blog
SE MOQUER -> farsi beffa di qqn.
UN DÉBAT - > una discussione
RESTER ADHÉRER À LA CONCRETESSE -> restare con i piedi per terra
COUPABLE -> colpevole
ÉLARGER LE SUJET / LA PERSPECTIVE DE LA VIE
NE PAS VOULOIR VOIR -> non voler vedere
UMP -> le parti de droite
OR-> però

SE LIVRER À LA VIOLENCE -> faire des actes de violence
RESSENTIR -> SENTIR
INDUSTRIER LA THÈSE -> continuer
ESPÉRANCE -> ESPOIR dans un sens religieux
SUIVRE un chemin
DISPARAÎTRE / APPARAÎTRE -> sparire / apparire
CONQUERIR, CONQUÉRANT
PATIENCE VIGILANTE -> avoir patience à attendre
QUEL QU’EN SOIT -> quelche sia
PSYCHISME /psiscisme/ -> la psiche
ÉGOÏSTE /egoist/
EMBARRASSER -> imbarazzare
APPUYER -> soutenir / L’APPUI -> le soutien
VIOLENCE ASSUMÉE -> accepter
LES PERCÉES -> piercing / PERCER -> bucare
                          -> avancées (dans le text)
ACCROITRE -> accrescere
D’OÙ -> da dove (COMME CONSEQUANCE)
L’ÉCART -> la differenza
ÉCHOUER -> FALLOIR
L’ABOUTISSEMENT -> le résultat
ENTRAÎNER -> trascinare / provocare (dans le text)
                        -> allenare
FUIR -> fuggire / FUITE -> fuga
IL EST GRAN TEMPS -> è giunta l’ora
LE SOUCI -> preoccupazione 
PRÉVALOIR -> prevalere
DURABLE -> durevole
LA PLANÈTE (f.) -> il pianeta
LE RECUL -> regresso
EN PARTIE -> in parte
DÉSASTREUSES -> disastrose
UNE INTERVENTION (f.)-> un intervento
DAVANTAGE -> di più
                       -> POUR AUTANT – comunque (dans le texte)
DE MÊME -> allo stesso modo
RÉCHAUFFEMENT -> riscaldamento
ENGAGER -> cominciare
LE SEUIL -> moment de passage
LA DÉCENNIE (f.) -> il decennio
  
STRUCTURER UN ESSAI
Introduction Générale
 -> LE PESSIMISME – un sujet général qu’on peut développer
 -> L’ESPOIR – vue comme un moteur pour le changement
Introduire une nuance -> MAIS IL RESTE VRAI QUE

 Grammaire
 À LES -> AUX
AUSSI BIEN … QUE -> SIA…SIA
NE PAS / NE PLUS + INF.
AVOIR DE …
PRÉVALOIR -> VALOIR – je veux /tu veux / il veut / nous valons / vous valez/ ils valent
Les risques LES PLUS graves -> le superlatif 

Nous avons aussi lu et analisé la structure de l'essai suivant:

Sur le terrorisme

Se dire « la violence n'est pas efficace », c'est bien plus important  que de savoir si on doit condamner ou pas ceux qui s'y livrent. Le terrorisme n'est pas  efficace. Dans la notion d'efficacité, il faut une espérance non violente. S'il existe une  espérance violente, c'est dans la poésie de Guillaume Apollinaire : « Que l'espérance  est violente» ; pas en politique. Sartre, en mars 1980, à trois semaines de sa mort,  déclarait:   «   Il   faut   essayer   d'expliquer   pourquoi   le   monde   de   maintenant,   qui   est  horrible, n'est qu'un moment dans le long développement historique, que l'espoir a  toujours   été   une   des   forces   dominantes   des   révolutions   et   des   insurrections,   et  comment je ressens encore l'espoir comme ma conception de l'avenir''. » 

Il faut comprendre que la violence tourne le dos  à l'espoir. Il faut lui préférer l'espérance,   l'espérance   de   la   non­-violence.   C'est   le   chemin   que   nous   devons  apprendre  à suivre. Aussi  bien du côté des oppresseurs que des opprimés, il faut  arriver à une négociation pour faire disparaître l'oppression; c'est ce qui permettra de  ne plus avoir de violence terroriste. C'est pourquoi il ne faut pas laisser s'accumuler  trop de haine.  Le message de Gandhi, de Mandela, de Martin Luther King Jr trouve toute sa  pertinence   dans   un   monde   qui   a   dépassé   la   confrontation   des   idéologies   et   le  totalitarisme   conquérant.   C'est   un   message   d'espoir   dans   la   capacité   des   sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience  vigilante. Pour y parvenir, il faut se fonder sur les droits, dont la violation, quel qu'en  soit l'auteur, doit provoquer notre indignation. Il n'y a pas à transiger sur ces droits.

Il faut surtout être embarrassé par l'efficacité  de la non­violence qui tient à ce qu'elle suscite l'appui/le soutien, la compréhension, le soutien  de tous ceux qui dans le monde sont les adversaires de l'oppression.  Ma thèse est que dans la composition du psychisme humain établi admirablement  par Freud, il y a des composantes en balance. Nous avons la capacité d'être violents,  agressifs, égoïstes. Mais nous avons aussi la capacité d'être altruistes. Sur le plan de  l'histoire  ­  notre   histoire   avec   son   couronnement  occidental est   une   histoire   de  violence assumée. La pensée productiviste, la fuite à l'économie financière est très  coupable : elle engendre les  traders,  les conflits, la compétitivité, la violence. Les  percées/avancées   de   la   tech­nique,  avec   la   nano-­informatique,   par   exemple,   augmente  la  compétitivité, l'accroissement (accroi^tre) de richesses insupportables pour ceux qui n'en ont pas.  D'où, encore, un accroissement de l'écart entre les très pauvres et les très riches. Cette  composante est arrivée à son terme, à son échec (échouer). C'est l'aboutissement d'une façon de  se comporter où l'Occident  a joué un rôle sinistre et entraîné le monde dans une  rupture   radicale   avec   cette   fuite  (fuir, s’enfuir) en   avant   du   "toujours   plus",   dans   le   domaine  financier, mais aussi dans le domaine des sciences et des techniques.  Il est grand  temps que le souci d'éthique, de justice, d'équilibre durable prévale (prévaloir). Car les risques  les plus graves nous menacent. Ils peuvent mettre un terme à l'aventure humaine sur  une planète rendue inhabitable pour l'homme.  Mais   il   reste   vrai   que   d'importants   progrès   ont   été   faits   depuis   1948   :   la  décolonisation, la fin de l'apartheid, la destruction de l'empire soviétique, la chute du  Mur de Berlin. Par contre, les dix premières années du xxl siècle ont été une période  de recul.  Ce recul, je l'explique en partie par la présidence américaine de George  Bush, le 11 septembre, et les conséquences désastreuses qu'en ont tirées les États­ Unis,   comme   cette   intervention   militaire   en   Irak.  Nous   avons   eu   cette   crise  économique, mais nous n'en avons pas davantage/pour autant  initié une nouvelle politique de  développement.   De   même,   le   sommet   de   Copenhague   contre   le   réchauffement  climatique n'a pas permis d'engager une véritable politique pour la préservation de la  planète. Nous sommes à un seuil, entre les horreurs de la première décennie et les  possibilités des décennies suivantes. 

 •  Je ne désespère pas de la sagesse chinoise  Longtemps,   on   a   pensé   qu'une   évolution   de   l'Occident,   Etats­  Unis   et   Europe confondus, suffiraient à montrer le chemin de l'histoire. Aujourd'hui, on sait que c'est  plus compliqué, et que l'Inde, la Chine, le Brésil... sont des partenaires sans lesquels il  ne peut pas y avoir de véritable progrès. Je ne désespère pas de la sagesse chinoise.  La Chine est une des civilisations les plus complètes. Elle peut se comporter plus ou  moins   bien,   plus   ou   moins   mal.  Mais   pour   moi,   elle   n'est   pas   un   danger   pour  l'humanité, comme elle l'aurait été si Mao était resté, comme l'était Staline quand il  était le maître de la Russie, comme l'était Bush quand il était le maître de la finance  mondiale. On peut discuter avec la Chine. Par exemple, sur le Tibet, elle ne résoudra  pas ce problème sans notre aide, sans notre compréhension. La Chine est encore un  des pays où le niveau de la base est le plus bas. Donc, mêrn s'il y a cette explosion  économique extraordinaire, c'est encore un énorme problème à résoudre. Mais il faut espérer, il faut toujours espérer. La décennie précédente, celle des  années 1990, avait été source de grands progrès. Les Nations unies ont su convoquer  des conférences comme celles de Rio sur l'environnement, en 1992 ; celle de Pékin  sur les femmes, en 1995 ; en septembre 2000, à l'initiative du secrétaire général des  Nations unies, Kofi Annan, les 191 pays membres ont adopté la déclaration sur les «  Huit   objectifs   du   millénaire   pour   le   développement   »,   par   laquelle   ils   s'engagent  notamment  à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015. Mon grand  regret, c'est que ni Obama ni l'Union européenne ne se soient encore manifestés avec  ce qui devrait être leur apport pour une phase constructive, s'appuyant sur les valeurs  fondamentales.   Mais   de   nouveau   l'espoir   se   lève:   les   printemps   arabes   nous  promettent des changements démocratiques que tous, à travers le monde, nous devons  encourager passionnément.  Comment conclure cet appel à s'indigner? En rappelant encore que, à l'occasion du  soixantième anniversaire du Programme du Conseil national de  la  Résistance,  nous  disions le  8  mars  2004, nous  vétérans des mouvements de  Résistance et des forces  combattantes de la France libre (1940­1945), que certes « le nazisme est vaincu, grâce  au sacrifice  de nos frères et sœurs de la Résistance et des Nations unies contre la  barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre  l'injustice est toujours intacte? ».  Non, cette menace n'a  pas totalement disparu. Aussi,  appelons­nous toujours à  «  une  véritable insurrection pacifique  contre les moyens de communication de masse  qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse,  le mépris des plus faibles et de la  culture, l'amnésie généralisée et la compétition à  outrance de tous contre tous. »  À ceux et celles qui feront le XXIe siècle, nous disons avec notre affection :  « CRÉER, C'EST RÉSISTER.  RÉSISTER, C'EST CRÉER. » 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire