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avec prises des notes:
PÉRIPHÉRIQUE -> tangenziale
BARER VOUS ! -> Andatevene !
DÉMARRER -> indietreggiare
VIVRE PLUS LONGTEMPS -> longévité
TENIR UN BLOGUE -> tenere un blog
SE MOQUER -> farsi beffa di qqn.
UN DÉBAT - > una discussione
RESTER ADHÉRER À LA CONCRETESSE -> restare
con i piedi per terra
COUPABLE -> colpevole
ÉLARGER LE SUJET / LA PERSPECTIVE DE LA VIE
NE PAS VOULOIR VOIR -> non voler vedere
UMP -> le parti de droite
OR-> però
SE LIVRER À LA VIOLENCE -> faire des actes
de violence
RESSENTIR -> SENTIR
INDUSTRIER LA THÈSE -> continuer
ESPÉRANCE -> ESPOIR dans un sens religieux
SUIVRE un chemin
DISPARAÎTRE / APPARAÎTRE -> sparire /
apparire
CONQUERIR, CONQUÉRANT
PATIENCE VIGILANTE -> avoir patience à
attendre
QUEL QU’EN SOIT -> quelche sia
PSYCHISME /psiscisme/
-> la psiche
ÉGOÏSTE /egoist/
EMBARRASSER -> imbarazzare
APPUYER -> soutenir / L’APPUI -> le
soutien
VIOLENCE ASSUMÉE -> accepter
LES PERCÉES -> piercing / PERCER ->
bucare
-> avancées (dans le text)
ACCROITRE -> accrescere
D’OÙ -> da dove (COMME CONSEQUANCE)
L’ÉCART -> la differenza
ÉCHOUER -> FALLOIR
L’ABOUTISSEMENT -> le résultat
ENTRAÎNER -> trascinare / provocare (dans
le text)
-> allenare
FUIR -> fuggire / FUITE -> fuga
IL EST GRAN TEMPS -> è giunta l’ora
LE SOUCI -> preoccupazione
PRÉVALOIR -> prevalere
DURABLE -> durevole
LA PLANÈTE (f.) -> il pianeta
LE RECUL -> regresso
EN PARTIE -> in parte
DÉSASTREUSES -> disastrose
UNE INTERVENTION (f.)-> un intervento
DAVANTAGE -> di più
->
POUR AUTANT – comunque (dans le texte)
DE MÊME -> allo stesso modo
RÉCHAUFFEMENT -> riscaldamento
ENGAGER -> cominciare
LE SEUIL -> moment de passage
LA DÉCENNIE (f.) -> il decennio
STRUCTURER UN ESSAI
Introduction Générale
->
LE PESSIMISME – un sujet général qu’on peut développer
->
L’ESPOIR – vue comme un moteur pour le changement
Introduire une nuance -> MAIS IL RESTE VRAI
QUE
Grammaire
À LES -> AUX
AUSSI BIEN … QUE -> SIA…SIA
NE PAS / NE PLUS + INF.
AVOIR DE …
PRÉVALOIR -> VALOIR – je veux /tu veux / il
veut / nous valons / vous valez/ ils valent
Les risques LES PLUS graves -> le
superlatif
Nous avons aussi lu et analisé la structure de l'essai suivant:
Sur le terrorisme
Se dire « la violence n'est pas efficace », c'est bien plus important
que de savoir si on doit condamner ou pas ceux qui s'y livrent. Le terrorisme n'est pas
efficace. Dans la notion d'efficacité, il faut une espérance non violente. S'il existe une
espérance violente, c'est dans la poésie de Guillaume Apollinaire : « Que l'espérance
est violente» ; pas en politique. Sartre, en mars 1980, à trois semaines de sa mort,
déclarait: « Il faut essayer d'expliquer
pourquoi le monde de maintenant, qui
est
horrible, n'est qu'un moment dans le long développement historique, que l'espoir a
toujours été une des forces dominantes
des révolutions et des insurrections,
et comment je ressens encore l'espoir comme ma conception de l'avenir''. »
Il faut comprendre que la violence tourne le dos
à l'espoir. Il faut lui préférer l'espérance,
l'espérance de la non-violence. C'est le
chemin que nous devons apprendre
à suivre. Aussi
bien du côté des oppresseurs que des opprimés, il faut
arriver à une négociation pour faire disparaître l'oppression; c'est ce qui permettra de
ne plus avoir de violence terroriste. C'est pourquoi il ne faut pas laisser s'accumuler
trop de haine.
Le message de Gandhi, de Mandela, de Martin Luther King Jr trouve toute sa
pertinence dans un monde qui a
dépassé la confrontation des idéologies et
le totalitarisme conquérant. C'est un
message d'espoir dans la capacité des
sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante. Pour y parvenir, il faut se fonder sur les droits, dont la violation, quel qu'en
soit l'auteur, doit provoquer notre indignation. Il n'y a pas à transiger sur ces droits.
Il faut surtout être embarrassé par l'efficacité
de la nonviolence qui tient à ce qu'elle suscite l'appui/le
soutien, la compréhension, le soutien
de tous ceux qui dans le monde sont les adversaires de l'oppression.
Ma thèse est que dans la composition du psychisme humain établi admirablement
par Freud, il y a des composantes en balance. Nous avons la capacité d'être violents,
agressifs, égoïstes. Mais nous avons aussi la capacité d'être altruistes. Sur le plan de
l'histoire notre histoire avec son
couronnement occidental est une histoire de violence assumée. La pensée productiviste, la fuite à l'économie financière est très
coupable : elle engendre les traders,
les conflits, la compétitivité, la violence. Les
percées/avancées de la technique, avec la
nano-informatique, par exemple, augmente
la compétitivité, l'accroissement (accroi^tre) de richesses insupportables pour ceux qui n'en ont pas.
D'où, encore, un accroissement de l'écart entre les très pauvres et les très riches. Cette
composante est arrivée à son terme, à son échec
(échouer). C'est l'aboutissement d'une façon de
se comporter où l'Occident
a joué un rôle sinistre et entraîné le monde dans une
rupture radicale avec cette fuite
(fuir, s’enfuir) en avant du
"toujours plus", dans le domaine
financier, mais aussi dans le domaine des sciences et des techniques.
Il est grand temps que le souci d'éthique, de justice, d'équilibre durable prévale
(prévaloir). Car les risques
les plus graves nous menacent. Ils peuvent mettre un terme à l'aventure humaine sur
une planète rendue inhabitable pour l'homme.
Mais il
reste vrai que d'importants progrès
ont été faits depuis 1948 : la
décolonisation, la fin de l'apartheid, la destruction de l'empire soviétique, la chute du
Mur de Berlin. Par contre, les dix premières années du xxl siècle ont été une période
de recul.
Ce recul, je l'explique en partie par la présidence américaine de George
Bush, le 11 septembre, et les conséquences désastreuses qu'en ont tirées les États
Unis, comme cette intervention militaire en
Irak. Nous avons eu cette crise
économique, mais nous n'en avons pas davantage/pour autant initié une nouvelle politique de
développement. De
même, le sommet de Copenhague
contre le réchauffement
climatique n'a pas permis d'engager une véritable politique pour la préservation de la
planète. Nous sommes à un seuil, entre les horreurs de la première décennie et les
possibilités des décennies suivantes.
•
Je ne désespère pas de la sagesse chinoise
Longtemps, on a pensé qu'une évolution
de l'Occident, Etats Unis et
Europe confondus, suffiraient à montrer le chemin de l'histoire. Aujourd'hui, on sait que c'est
plus compliqué, et que l'Inde, la Chine, le Brésil... sont des partenaires sans lesquels il
ne peut pas y avoir de véritable progrès. Je ne désespère pas de la sagesse chinoise.
La Chine est une des civilisations les plus complètes. Elle peut se comporter plus ou
moins bien, plus ou moins mal. Mais
pour moi, elle n'est pas un
danger pour
l'humanité, comme elle l'aurait été si Mao était resté, comme l'était Staline quand il
était le maître de la Russie, comme l'était Bush quand il était le maître de la finance
mondiale. On peut discuter avec la Chine. Par exemple, sur le Tibet, elle ne résoudra
pas ce problème sans notre aide, sans notre compréhension. La Chine est encore un
des pays où le niveau de la base est le plus bas. Donc, mêrn s'il y a cette explosion
économique extraordinaire, c'est encore un énorme problème à résoudre.
Mais il faut espérer, il faut toujours espérer. La décennie précédente, celle des
années 1990, avait été source de grands progrès. Les Nations unies ont su convoquer
des conférences comme celles de Rio sur l'environnement, en 1992 ; celle de Pékin
sur les femmes, en 1995 ; en septembre 2000, à l'initiative du secrétaire général des
Nations unies, Kofi Annan, les 191 pays membres ont adopté la déclaration sur les «
Huit objectifs du millénaire pour le
développement », par laquelle ils
s'engagent notamment
à réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015. Mon grand
regret, c'est que ni Obama ni l'Union européenne ne se soient encore manifestés avec
ce qui devrait être leur apport pour une phase constructive, s'appuyant sur les valeurs
fondamentales. Mais de nouveau l'espoir se
lève: les printemps arabes nous
promettent des changements démocratiques que tous, à travers le monde, nous devons
encourager passionnément. Comment conclure cet appel à s'indigner? En rappelant encore que, à l'occasion du
soixantième anniversaire du Programme du Conseil national de
la Résistance, nous disions le 8 mars
2004, nous vétérans des mouvements de
Résistance et des forces combattantes de la France libre (19401945), que certes « le nazisme est vaincu, grâce
au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des Nations unies contre la
barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre
l'injustice est toujours intacte? ».
Non, cette menace n'a
pas totalement disparu. Aussi, appelonsnous toujours à
« une véritable insurrection pacifique
contre les moyens de communication de masse
qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse,
le mépris des plus faibles et de la
culture, l'amnésie généralisée et la compétition à
outrance de tous contre tous. »
À ceux et celles qui feront le XXIe siècle, nous disons avec notre affection :
« CRÉER, C'EST RÉSISTER.
RÉSISTER, C'EST CRÉER. »
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